Le modèle de coopération canadien en direction de l’Afrique Saco, allie volontariat et approche pa
- mendy yaye fatou
- 22 oct. 2016
- 2 min de lecture

A moins d’une semaine de la conférence internationale Innovation en Afrique ( In Afo), prévue les 24, 25,26 Octobre prochain à Dakar, les enjeux, les attentes et les objectifs ont été déroulés ce mercredi lors d’un point de presse animé par Apolinaire Ihaza, Directeur des Services Internationaux pour l’Afrique et Haïti, Leah Oliveira, Directrice des Communications et Engagement et El Hadj Modou Diouf, représentant au Sénégal. Le point d’orgue de cette conférence sera la mise sur pied, jeudi de la fédération ouest africaine de la micro finance dans l’espace Ueoma.
Saco, du bénévolat au transfert de compétences et d’expertise
L’un des atouts maitres de la coopération canadienne est en relief l’aspect pratique. Saco qui est une organisation non gouvernementale, est financé par le gouvernement canadien avec des interventions dans une centaine de pays depuis plus de 25 ans. L’éradication de la pauvreté dans le monde, le développement économique, la promotion d’une croissance durable entre autres font partie de ses objectifs, dira, Leah Oliveira avant d’ajouter : « le développement du secteur privé, le renforcement des pme et institutionnel permet d’atteindre les objectifs d’où une attention particulière venant de Saco. Des conseillers volontaires justifiant de plus de 10 années d’expérience apportent ainsi leur expertise à la réalisation de ces dits objectifs portant sur l’agriculture, le développement communautaire, la fabrication et la production d’électricité, la planification stratégique, le développement des entreprises, le tourisme… » La directrice des communications de Saco poursuivra en substance : « nous privilégions l’approche à long terme avec des études de faisabilité et une planification stratégique »
Evoquant les attentes des populations africaines par rapport à Saco, Apolinaire Ihaza ajoutera : « les personnes sont bénévoles et sont choisis en fonction de leur profil sachant que malgré leurs qualifications, ils ne sont pas payés. Les partenaires participent aux couts simplement. Certaines entreprises ou institutionnels sont prêts à payer le transport de l’expert. L’occasion pour lui de prendre l’exemple de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal qui a eu à bénéficier de conseils et autres expertises. Il est prévu dans la foulée d’accompagner la Fnbs avec l’ouverture prochaine d’un établissement dans lequel, les experts canadiens apporteront leur savoir faire en direction des apprenants ou des acteurs déjà opérationnels sur la base d’une mise à niveau. La promotion des céréales locales dans le pain a été un des éléments importants dans notre appui tout comme l’aide au fonctionnement, le relèvement des normes standards…
Apolinaire Ihaza a aussi mis l’accent sur l’élimination des frontières dans le cadre du marché sous régional ce qui permettra d’échanger les expériences et de ce point de vue, l’expérience du Sénégal en matière de micro finance sera utile aux pays tiers d’où la possibilité de parler d’une seule et même voix auprès de certaines institutions comme la Bceao.
El Hadj Modou Diouf, enfin énumérera les différentes zones d’interventions de Saco au Sénégal notamment à Ziguinchor, Dakar, Saint Louis, Kaolack et Kédougou. Les entreprises sur place peuvent solliciter l’assistance auprès de Saco qui peut leur envoyer des volontaires.
Ibrahima Diop
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