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Processus de Validation du Plan Stratégique de Communication 2016-2019 de la Fnbs

  • Photo du rédacteur: mendy yaye  fatou
    mendy yaye fatou
  • 16 mai 2016
  • 3 min de lecture

Le recensement comme premier axe prioritaire dans 3 régions test

La machine à réflexion a bigrement fonctionné au point de penser que tout va pour le mieux lors de cet atelier de validation de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal qui s’est tenu ce matin au siège de la dite structure. Une fois, le plan de communication exposé par l’expert canadien Roch Hearvey, plusieurs propositions ont été faites dans le sens de mieux huiler le dispositif existant sachant qu’entre les débuts poussifs en 2010 et la période actuelle, des avancées significatives ont été obtenues aux yeux d’Ousmane Ndiaye, directeur général de l’Asprodeb, partenaire stratégique du programme phare portant sur l’incorporation des céréales locales dans le pain.

L’essentiel du plan stratégique a été décliné en 3 axes : la mission c'est-à-dire ce que la Fnbs doit faire, la vision qui signifie les attentes et les valeurs autrement dit, sur quoi les boulangers doivent s’appuyer pour arriver à des résultats aussi probants que porteurs de pérennisation. La feuille de route aura comme dead line, en 2019, année de la grande évaluation. Passons sur les carences inhérentes à toute entité dont la plupart sont dans la corporation par effraction, qui par rentabilité immédiate. C’est dire que des ressources humaines font défaut dans le domaine de la comptabilité, de la fiscalité, du management, de l’administration en général. Le plan une fois validé sera remis aux membres et tenant lieu de feuille de route compte tenu de son caractère prépondérant dans le processus d’incorporation de céréales locales dans le pain. Pour la mise en œuvre de ce projet, la Fnbs aura comme compagnons et les producteurs regroupés au sein de l’Asprodeb, les transformateurs regroupés au sein de l’Atcl, l’Institut de Technologie Alimentaire agissant en qualité de superviseur et de bras technique. C’est pourquoi, le président Amadou Gaye a driblé son monde en mettant l’accent sur le caractère concret du projet plutôt que de s’appesantir sur les slogans réputés creux et un tantinet inefficaces. Il a ainsi décliné à court terme, des opérations de mobilisation sociale avant au moment et après le Ramadan. L’objectif étant d’exécuter mensuellement le plan d’actions avec comme ambitions d’arriver à leur pérennisation qui dans les foires, qui dans les caravanes, qui dans les podiums ; toutes choses allant dans le sens de la vulgarisation du pain composé. Mieux, des signes distinctifs seraient d’un grand apport dans la campagne de communication au niveau des boulangeries. Les médias classiques seront également le fer de lance de cette communication avec une émission en prime time au niveau d'une chaine Tv. Ce moyen de communication sera accompagné par le site web de la fédération et les autres réseaux sociaux, dira Amadou Gaye. Le président a aussi prévu des visites dans les écoles et également l’implication des boulangers via le Ndogou pour tous. L’occasion aussi pour sensibiliser les membres relativement à la concurrence qui sera féroce avec l’arrivée d’industriels. De la même manière, le président Gaye a aussi évoqué la question des centrales d’achats indispensables dans un univers de concurrence mais également la nécessité de trouver des financements additionnels.

Enfin, un livret sera remis aux membres de la Fnbs.

A sa suite, le directeur de Asprodeb Ousmane Ndiaye a encouragé tout ce beau monde car peu d’organisations arrivent à des résultats aussi probants : « les boulangers et les producteurs ont un métier et ils doivent tirer leurs richesses du travail accompli sur le terrain. » Ousmane Ndiaye a aussi ajouté que le moment était venu pour se serrer les coudes car un relâchement coupable de la part des boulangers serait perçu autrement car le chemin est tout tracé, il ne reste qu’à s’y engouffrer du fait de l’augmentation des besoins et de l’urbanisation ; appelant, forcément une exigence de qualité. L’objectif in fine étant d’arriver à l’image des pays comme le Canada, les Usa, l’Europe à moins de 100% de blé dans le pain du fait de l’incorporation d’autres céréales.

Enfin, des idées novatrices sont venues de certains membres avec plus de décentralisation des actions, d’avantage de communication entre les membres, de modernisation du secteur et de la présence d’un Monsieur Es qualité en comptabilité, droit et Fiscalité…

D’ici la validation totale, soit le 21 mai, Mbour accueillera tout ce beau monde…

Ibrahima Diop


 
 
 

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