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Pape Abdoulaye Seck et Aminata Mbengue Ndiaye visitent le stand de la Fédération Nationale des Boula

  • Photo du rédacteur: mendy yaye  fatou
    mendy yaye fatou
  • 30 mars 2016
  • 2 min de lecture

Le pain a vraiment de la barak

Difficile de dire avec certitude les premières fournées ; toujours est t-il que le pain a de beaux jours devant lui. Si les boulangers sénégalais se permettent des fantaisies et des exercices de maîtrise, on est en droit d’attendre la réussite complète du projet d’incorporation des céréales locales dans la panification. Pape Abdoulaye Seck et Aminata Mbengue Ndiaye, respectivement ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural et de l’Elevage sont repartis le temps d’une visite, panier à la maison en attendant une dégustation loin des regards des paparazzis et autres chasseurs de buzz.

Le buzz, c’était sans nul doute dans le stand de la Fnbs dès l’instant où la rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre. Comme il fallait s’y attendre, l’attraction aura la séance de dégustation suivie d’offre de pain.

Tout y est passé, cakes, pain maïs, pain mil, de quoi soulager les appétits et des autres. Les ministres qui ont visité le stand ont été impressionnés par le matériel déployé sur place avec à la clé des fournées pour le public qui a fini par déborder le périmètre de sécurité. N’empêche, le résultat est là, puisque les questions tournaient autour des lieux de vente de ces pains qui commencent à pénétrer certains foyers sénégalais.

Pape Abdoulaye Seck écoutera religieusement l’exposé du président Amadou Gaye qui avait à ses côtés, Ousmane Ndiaye de l’Asprodeb, le directeur général du Fnraa et le directeur des Ressources Humaines des Grands Moulins de Dakar. Pape Abdoualye Seck s’est félicité du programme d’incorporation des céréales locales même s’il n’avait pas été très imprégné du projet qui date d’avant son entrée au gouvernement.

Amadou Gaye en profitera pour lui soumettre quelques doléances dont la révision du décret 79-665 bis. L’autre récrimination porte sur la suppression de la tva sur les farines transformées de mil et de maïs.

Sur qu’après dégustation, la Fnbs pourra se targuer d’avoir au moins accroché 2 grosses pointures du barreau et du gouvernement.


 
 
 

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