Fin de la session de formation des Boulangers samedi à Pikine ( Du 4 au 8 février 2016) Ou les bien

Tous à l’école pour réapprendre, c’est l’objectif visé par la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal. En tentant le pari du recyclage systématique et en restructurant de fond en comble le milieu, le Sénégal pourra s’accommoder du nouveau type de boulanger et pourquoi attirer les jeunes formés dans la filière. L’idée de renforcer les capacités des acteurs suit son chemin et surprise, l’adhésion semble être le sentiment le mieux partagé.

Recevant le groupe de boulangers dans le cadre de la formation dispensée par Pape Fall, chargé des ventes en céréales locales au sein de la Fnbs sous la supervision du vice président Alioune Thiam, Abdoulaye Kaîré, gérant de la Boulangerie Mame Diarra sis à Pikine, a soutenu avoir beaucoup appris au terme de celle-ci : « je sais mieux comment gérer mes rendements pour le pain composé. La pâtisserie pourra durer 2 jours de plus sans altérer la qualité. Pour la fabrication de cakes, il y a une grande rentabilité surtout pour le goût avec le niébé, le maïs, le mil donc on est forcément gagnant. Avant, je faisais du pain composé mais avec la formation, je ne dépasserai plus 50 kg surtout au regard des gains futurs.

La seule présence du vice président suffit pour passer à l’action : « je tiens également au respect des normes d’hygiène et je serais ferme là-dessus. Nous devons suivre les réglés édictées et je mettrais un règlement destiné aux ouvriers sur les conditions minimales de sécurité et d’hygiène. De plus les techniques apprises nous serviront tout comme les collègues qui sont disséminés dans le pays. »

S’il faut déjà jauger la température des boulangers : « par manque de connaissance et par suffisance, certains s’étaient crus trop beaux mais la formation nous permet désormais de mieux maitriser le poids du pain, la qualité et je pense qu’une fois l’information vulgarisée, les boulangers vont se l’approprier surtout qu’il y va de leur intérêt. Cela veut dire qu’au Sénégal, on ne pourra plus parler de problèmes de pain. En d’autres termes, c’est le point de départ de la résolution du pain au Sénégal. Les acquis seront vulgarisés et à titre personnel, je suis prêt à aller partout pour partager les fruits de mon apprentissage. »